Cultures Locales fait son marché :

nous ne tiendrons plus le stand hebdomadaire à Dardagny, mais nous vous proposons de vous vendre nos légumes et nos fruits directement à

Cultures Locales, les jeudis de 16h à 18h en hiver et les jeudis de 15h à 19h en été.

Le marché sous cette forme, c'est fini, mais l'expérience fut belle !

Un grand merci à Odette pour nous avoir accueilli et

un grand merci à notre meilleure vendeuse, Ingrid.

En face du Château (Mairie) de Dardagny, devant l'épicerie.

 

Au fil des saisons de l'année 2013

Après une année 2012 très chargée, nous tirons un bilan très positif. Nous sommes plus efficaces et avons appris de nos erreurs de débutants ce qui s'avère fructueux (ou légumineux à choix).

Nos adhérents ont dans la majorité des cas montré une grande satisfaction quant à la qualité et à la fraîcheur de nos produits. Bien sûr, il reste toujours à améliorer mais il n'en est pas moins qu'un  bon nombre de consommateur sont convaincus par l'agriculture que nous proposons et c'est déjà un pas énorme et qui nous tient à coeur. En effet, pour nous, Cultures Locales, c'est :

  • (re)créer un lien avec la terre qui nous nourrit, y mettre nos mains, voir pousser notre nourriture, en prendre soin, se sentir concernés par les moyens utilisés pour se nourrir (les pesticides et les herbicides, on n'en veut ni dans notre assiette, ni dans notre terre), prendre les saisons comme elles viennent, savourer des aliments qui ont du goût,
  • se (re)créer nos places de travail, dans une atmosphère sereine et respectueuse, en s'assurant un salaire équitable et éthique, en valorisant notre alimentation, qui a un coût et un prix, qui doivent correspondre à une réalité et non à une valeur boursière,
  • (re)créer le lien entre consommatrices/consommateurs et paysannes/paysans, qui souhaitent finalement la même chose : prendre soin de soi, des autres et de notre environnement,
  • (re)créer un écosystème favorisant la biodiversité en mettant en place des abris à insectes, en plantant une haie vivace, en faisant des tas de bois, de pierres, de branchages constituant des abris pour la faune, en utilisant des moyens de luttes biologiques tels que les auxiliaires (prédateurs naturelles des insectes nuisibles pour nos cultures) ou des extraits naturels de plantes, utilisables aussi comme fertilisant (le purain d'ortie, un grand classique).

ainsi notre aventure continue, avec ses doutes et ses difficultés, mais toujours pleine de convictions qui nous font avancer encore et toujours envers et contre...

...les aléas météorologiques. Parce que ça c'est vraiment le point noir de tout agriculteur ! Des fois c'est la coutume (à défaut d'une fois n'est pas coutume), la météo n'a pas été la plus clémente avec nous cet hiver : le froid, la pluie et le manque de lumière persistant jusqu'à début avril nous a fait prendre pas mal de retard. Il faut penser que c'est une spirale infernale : le manque de lumière et le froid ralentissent fortement la croissance des légumes sous serre, mais le temps presse, nous devons fournir les légumes que nous nous sommes engagés à approvisionner et nous devons libérer les espaces sous abri pour les plantations suivantes. Les tomates sont déjà semées et devront être plantées coûte que coûte en mai. Plus elles sont plantées tardivement plus les fruits se feront eux aussi attendre. La pluie quant à elle rend les terrains extérieurs impraticables, et les plantations prévues ne peuvent pas avoir lieu. Les plantons eux attendent dans la serre de multiplication et ont eux aussi une date de péremption, ils n'attendront pas éternellement. Si nous perdons une série de plantons, le retard sera d'autant plus grand qu'il faudra recommencer tout le processus : semer, choyer les plantons pour qu'ils poussent et quand ils auront la taille optimum les planter en plein champ. C'est dire que notre métier n'est pas facile !! Mais quel bonheur de voir pousser ces plantes qui deviendront un éclat de saveurs pour nos papilles !

Cela dit le printemps se fait attendre pour tout le monde, pas plus tard qu'hier le chauffeur de bus (des transports publics) s'exclamait, avec un éclat de joie : "vous avez vu toutes les pâquerettes sont en fleurs, en deux jours elles sont sorties !". C'est dire qu'on l'attend tous avec impatience !


Le printemps a finalement fait timidement son apparition en juin, après des soubresauts d'hiver interminables. Les champs semblaient tout juste sortis de l'hiver, c'était triste à voir. La saison des cabas avait quant à elle démarré en fanfare, les tunnels offrant une assurance à la production malgré les aléas climatiques. En revanche, en juin, nos cabas avaient eux aussi tristes mines et reflétaient les retards engrangés durant le printemps. Depuis juillet, le temps est passé en mode estival avec ses longues journées, un soleil généreux et des chaleurs humides tropicales. "Le temps se détraque" disent nos grands-mères... Advienne que pourra, nous on continue et on poursuit notre voie et ainsi coûte que coûte nous avons planté, choyé et désherbé au plus et au mieux pour assurer de belles récoltes, dès que dame Nature le voudra bien.

Entre deux plantations, nous avons aussi participé à la journée de lutte paysanne, le 17 avril, car faire entendre nos voix c'est aussi important.

   

Entre avril et juillet pas le temps de sortir son appareil photo, le temps presse et l'euphorie printanière prend le dessus. En revanche en ce mois de juillet en attendant de voir mûrir les tomates...

...photo reportage sur nos amies les coccinelles : de larve à demoiselle !




L'été nous a amené son lot de chaleur et de soleil. Comme d'habitude, nous avons à peine pu nous apercevoir que la belle saison battait son plein, que septembre annonçait déjà la couleur de l'automne! Les bénévoles, les adhérents ainsi que les stagiaires ont défilé dans nos cultures et ont contribué à faire de belles récoltes et à rattraper le retard du printemps. Merci à eux !

Le marché à la Fête des Vendanges à Russin et celui du Terroir à Satigny ont ponctué septembre, sans oublier notre marché hebdomadaire à Dardagny qui attire nos fidèles habitués.


Et nous avons reçu la visite régulière de nos amis les salamandres qui apprécient particulièrement nos terres et que nous ramenons régulièrement au ruisseau en contrebas afin qu'elles puissent continuer leurs routes en toute quiétude.